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lundi 31 août 2009

Grippe A : Sondage international

Plus de 18 000 personnes, dans 19 pays du monde ont été interrogées par l'Institut BVA au sujet de la grippe A. 28% de l'ensemble des sondés s'estiment personnellement concernés par l'épidémie. L'inquiétude est la plus forte en Chine (64% des répondants) et en Bolivie (59%). La France est quatrième (40%). Dans les pays européens, moins de 25% des personnes interrogées se sentent directement concernées. S'agissant de la préparation de leur pays à faire face à une pandémie, 43% des sondés des 19 pays pensent qu'elle est suffisante. Les Français sont cinquièmes de ce classement, avec 65% des sondés déclarant faire confiance à la politique sanitaire choisie. De ce point vue, ce sont les Suisses qui se sentent les mieux préparés (83%), et les Boliviens les plus préoccupés (12%).

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Algues vertes tueuses : le risque pour l'homme est confirmé

Après l'incident survenu le mois dernier sur une plage des Côtes d'Armor, causant la mort d'un cheval et le malaise de son cavalier, les analyses révèlent des niveaux très élevés d'hydrogène sulfuré, un gaz létal. Fillon annonce la création d'une mission interministérielle. Un humain meurt en une minute, s'il traverse une zone où stagne de l'hydrogène sulfuré à 1700 parties par million (ppm, également utilisées pour mesurer la pollution de l'air). Une concentration très rare pour ce gaz.


Selon les informations recueillies par Le Figaro, elle serait pourtant presque atteinte sur la plage de Saint-Michel-en-Grève, là même où un cheval avait trouvé la mort de façon foudroyante le 28 juillet dernier, son cavalier étant lui sauvé de justesse. Les experts de l'Institut national de l'environnement et des risques (Ineris) ont, à la demande de Chantal Jouanno, secrétaire d'État à l'Écologie, effectué des prélèvements d'air sur les amas d'algues vertes en décomposition sur les plages bretonnes. «Ces résultats sont mauvais», résume-t-on au secrétariat à l'Écologie. Dans les pires cas, la concentration avoisine les 1000 ppm selon les résultats dont Le Figaro a pris connaissance. A ce niveau, la mort est rapide et les méfaits sont de toute façon irréversibles. Car ce gaz s'attaque au système nerveux. Les victimes perdent conscience, montrent des symptômes de détresse respiratoire, souvent suivis d'un œdème. Cette exposition peut provoquer une amnésie, avec diminution des facultés intellectuelles.

Seuil relevé inquiétant

Dans les usines ou les raffineries, la réglementation fixe le seuil maximum à 5 ppm en milieu confiné… Les 1000 ppm relevées à l'endroit où le cheval s'est écroulé sont exceptionnelles mais néanmoins inquiétantes. Ce pic ne s'est présenté qu'au seul endroit de la plage où les algues n'avaient pas été ramassées, car le sol vaseux ne permet pas le passage des tractopelles. Tandis que le sable mêlé aux algues agit comme une chape et accroît la concentration de gaz. Ailleurs, des taux allant de zéro à 500 ont été mesurés, confortant les résultats du Centre de valorisation des algues (Ceva) qui avaient déjà effectué une enquête l'an passé. Ces niveaux restent élevés et peuvent provoquer des irritations des yeux et des voies respiratoires, ainsi que des maux de tête à répétition.

Jusqu'à présent, les pouvoirs publics se voulaient rassurants. Les algues sont normalement ramassées fraîches, pour déblayer la plage et éviter l'odeur pestilentielle de la décomposition. Les dangers sont donc limités aux amas déjà putréfiés. D'autant que l'odorat est neutralisé par l'hydrogène sulfuré.

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Article du 4 août 2009 : Un cheval tué par les algues

Une minute a suffi pour tuer l’animal. Mardi dernier, alors qu’un cavalier se promenait près d’une plage des Côtes d’Armor, il s’est enlisé avec sa monture dans une mare d’algues mouvantes. Le cavalier, vétérinaire de formation, s’est évanoui. Il n’a eu la vie sauve que grâce à la présence sur les lieux d’un tractopelle chargé de ramasser les algues vertes, dont le conducteur avait assisté à la scène et a pu l’extraire de la vase.Selon la préfecture, le cavalier de 27 ans et sa monture se sont simplement “envasés dans une zone mouvante”. De leur côté, les gendarmes ont imputé la mort du cheval à un étouffement provoqué par la vase. Mais au vu des symptômes du vétérinaire et de son cheval, le médecin qui a soigné le cavalier et les associations de protection de l’environnement ont mis en cause le dégagement d’hydrogène sulfuré, que peuvent produire des accumulations d’algues vertes en décomposition.

dimanche 30 août 2009

Répulsif antimoustique : effets neurotoxiques

Le répulsif antimoustique le plus utilisé a des effets neurotoxiques indésirables.

Le répulsif le plus utilisé au monde dans les produits contre les piqûres d'insectes, le "DEET", présente, in vitro, une toxicité pour le système nerveux des mammifères. Dans une étude publiée mercredi 5 août sur le site de la revue BioMed Central Biology, une équipe internationale menée par les Français Vincent Corbel (Institut de recherche pour le développement, Montpellier) et Bruno Lapied (université d'Angers) démontre pour la première fois que le DEET inhibe une enzyme clé dans l'échange d'information entre les cellules nerveuses, l'acétylcholinestérase. Le "N, N-Diméthyl-3-méthylbenzamide", plus simplement appelé DEET, constitue la référence comme répulsif antimoustiques. "Environ 200 millions de personnes en font usage chaque année et plus de 8milliards de doses ont été appliquées au cours des cinquante dernières années", rappellent les auteurs de l'article.

LE MONDE 05.08.09

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Micro-aiguilles médicales

Lors du dernier congrès de la Société américaine de chimie, un chercheur de l'Institut technologique de Géorgie (Etats-Unis), a présenté un petit patch tapissé de micro-aiguilles, et destiné à remplacer les piqûres traditionnelles. Le patch est de la taille d'un grain de blé, et les aiguilles mesurent quelques centaines de micromètres. Il a été testé chez la souris avec succès, et des essais pourraient débuter l'an prochain chez l'homme. Le concepteur de ce produit estime que "si l'on arrive à mettre au point quelque chose d'aussi facile à appliquer qu'un pansement, on permettra à chacun de se débrouiller tout seul pour s'administrer ses médicaments sans entraînement spécial". Le patch pourra également être utilisé dans le traitement des maladies de l’oeil.

Le Figaro – 20/08/2009

samedi 29 août 2009

Grippe A : L'OMS fait le point

Selon le bilan global publié vendredi 28 août par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la grippe A (H1N1) a tué "au moins 2 185 personnes". Le nombre d'individus infectés s'élevait à cette date, au minimum, à 209 438, dans plus de 177 pays. Le H1N1 est devenu le virus de grippe dominant dans le monde. Il supplante celui de la grippe saisonnière.

Le 24 avril, l'OMS avait lancé une alerte mondiale, annonçant que des centaines de cas de grippe étaient signalés au Mexique et aux Etats-Unis.

Le 11 juin, sa directrice générale, le docteur Margaret Chan, déclarait la grippe A (H1N1) première pandémie du XXIe siècle. Dans un entretien exclusif au Monde, elle fait le point sur la situation et s'explique sur la stratégie de l'OMS.

C'est la première fois dans l'histoire que nous voyons une pandémie évoluer sous nos yeux. Autrefois, le monde était toujours pris par surprise, sans avoir eu le temps de discuter des moyens d'affronter la maladie. Depuis l'émergence, il y a quelques années, du virus de la grippe aviaire H5N1, qui se traduit par une maladie extrêmement sévère, avec 50 % à 60 % de cas mortels, les ministres de la santé ont discuté avec l'OMS de la manière de planifier la préparation à la menace pandémique, en prenant pour référence la grippe espagnole de 1918.

Le virus 2009 A (H1N1) est totalement différent. Il est nouveau, et quasiment personne n'est immunisé contre lui. Il se répand très facilement, mais ne provoque pas de maladie sévère chez la plupart des gens. Ces éléments ne cadrent pas avec les plans préparés, et imposent de les adapter. Rien d'étonnant, donc, à ce que des gens se demandent pourquoi la pandémie actuelle ne correspond pas à ce à quoi ils s'attendaient, et trouvent que l'on en fait beaucoup. Mais je ne suis pas d'accord avec ce point de vue.

Tout d'abord, ce virus voyage à une vitesse incroyable, inédite. En six semaines, il parcourt la même distance que d'autres virus en six mois ! Le nombre de personnes infectées est aussi sans précédent. Jusqu'à 30 % des habitants des pays à forte densité de population risquent d'être infectés. Sans plans de préparation, nous serions incapables d'avoir une réponse organisée. C'est une sorte de retour sur investissement.

60 % des décès surviennent chez des personnes ayant des problèmes de santé sous-jacents. Ce qui signifie que 40 % des décès concernent des jeunes adultes - en bonne santé - qui meurent en cinq à sept jours d'une pneumonie virale. C'est le fait le plus préoccupant. Soigner ces patients est très lourd et difficile.

Dans beaucoup de pays, les services d'urgence et de soins intensifs sont extrêmement sollicités, voire surchargés. Dans notre monde de 6,8 milliards d'habitants, que se passera-t-il si l'infection touche 20 % à 30 % de la population ? Qu'arrivera-t-il si la maladie devenait plus sévère sans que nous y soyons préparés ? Beaucoup de ressources seront consommées au détriment des malades touchés par le cancer, les maladies cardiovasculaires...

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Grippe A versus grippe saisonnière

La létalité directe du H1N1 serait très supérieure à celle de la grippe saisonnière Observant la situation de la Nouvelle-Calédonie et de l'Ile Maurice face à la grippe A, Antoine Flahault, épidémiologiste et directeur de l'Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique (EHESP), a dégagé de premières estimations de la létalité directe du virus.

Celle-ci serait 100 fois supérieure à celle de la grippe saisonnière, soit 1 décès (suite à un syndrome de détresse respiratoire aiguë) pour 10 000 infections pour la grippe A, contre 1 décès pour 1 million de cas de grippe saisonnière. L'InVS faisait récemment état d'une létalité globale comparable entre les deux virus. Cette létalité globale inclut trois causes majeures : une décompensation de pathologies sous-jacentes, une surinfection bactérienne ou une origine virale directe, débouchant sur un syndrome de détresse respiratoire aiguë ou une pneumonie. Antoine Flahault estime par ailleurs "qu'en l'absence de vaccin, on peut s'attendre à ce que 30% ou 40% de la population soit atteinte par l'infection, même si tout le monde n'en développe pas forcément les symptômes". Alors qu'une polémique sévit actuellement concernant la pertinence d'une utilisation massive de Tamiflu, le chercheur estime que l'antiviral reste sous-utilisé.

"Son utilisation a surtout une visée collective car il est efficace pour faire baisser la charge virale, la durée des symptômes, et donc la circulation du virus dans la population. Tamiflu est aussi efficace en traitement préventif. Il y a encore peu de résistances, c'est donc le moment de l'utiliser, car après il risque d'être durablement inutile", assure-t-il.

APM, L'Humanité - 26/08/09


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Antibiotiques versus "bonnes bactéries"

Une équipe de chercheurs de l’University of Michigan Medical School, dirigée par Vincent Young, a testé l’effet de différents antibiotiques sur la flore bactérienne de rongeurs. Le premier groupe de souris a reçu un traitement associant amoxicilline, bismuth et métronidazole. Le second groupe s’est vu administrer de la céfopérazone. Les deux traitements ont induit des changements significatifs au sein des millions de micro-organismes qui composent cette flore du tube digestif, et que le Dr. Young considère comme un "écosystème". Les chercheurs ont constaté que les souris du groupe ayant reçu de la céfopérazone n’avaient toujours pas retrouvé un niveau normal de diversité microbienne intestinale au bout de six semaines. Ce constat pourrait revêtir une importance capitale dans l’étude du Clostridium difficile, une bactérie qui entre en jeu dans de nombreuses infections nosocomiales. La plupart des médecins pensent qu’une fois qu’un traitement antibiotique à large spectre s’achève, la flore intestinale revient à un stade où elle peut contrôler le Clostridium difficile. Or, l’augmentation des cas de récurrence de la bactérie chez les mêmes patients invite à s’interroger. Le Dr. Young émet l’hypothèse que les antibiotiques altèrent également et durablement les "bonnes bactéries" présentes dans le système digestif, et limitent les défenses naturelles contre le Clostridium difficile.

The Wall Street Journal Europe – 18/08/09

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vendredi 28 août 2009

Découverte d'une protéine inhibitrice de métastases

90% des décès de patients atteints de cancers sont dus aux métastases. Les stratégies thérapeutiques mises en place pour éviter leur développement (consistant à inhiber la formation, autour des tumeurs, de vaisseaux sanguins qui permettent la propagation des cellules cancéreuses à d’autres organes) aboutissent à des résultats décevants. Des chercheurs américains et norvégiens viennent de découvrir que la prosaposine, une protéine qui intervient dans de nombreux mécanismes physiologiques, comme la sécrétion du lait maternel, est un puissant inhibiteur de métastases.

Injectée chez des souris à proximité de tumeurs cancéreuses très agressives, la prosaposine a permis de limiter significativement la formation de métastases. Randolph Watnick, de l’Hôpital pour enfants de Boston, qui a dirigé ces recherches, explique dans "El Pais" que "même si nous étions incapables d’empêcher les cancers de se développer chez nos patients, nous pourrions les mettre à l’abri des métastases".

Courrier International – 20/08/09

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USA - Assurance santé

Selon une étude publiée la semaine passée par le Commonwealth Fund, quelque 79 millions d'Américains ont des difficultés à payer leurs factures de soins ou bien ont dû s'endetter pour les honorer. Ce chiffre est en forte progression depuis deux ans. Plus du quart (28%) des Américains âgés de 19 à 64 ans, soit 50 millions de personnes, étaient sans assurance à un moment donné en 2007, contre 21% en 2001.

Le Figaro - 25/08/09

jeudi 27 août 2009

350 nouvelles espèces ont été découvertes

350 nouvelles espèces ont été découvertes ces 10 dernières années dans les régions himalayennes. Le plus petit daim au monde, une grenouille qui vole ou un poisson-chat qui se colle aux rochers... Ce sont quelques-unes de ces découvertes qui font de cette chaîne montagneuse l'une des régions du monde à la plus forte diversité biologique, selon un rapport du WWF. Mais cette diversité "souligne la nature fragile d'un environnement qui risque d'être perdu à jamais à moins que les conséquences du réchauffement climatique ne soient inversées", a déclaré Tariq Aziz, directeur de l'Initiative Himalayas du World Wildlife Fund, un programme régional opérant sur l'Inde, le Népal et le Bhoutan. La région himalayenne couvre également des secteurs de la Birmanie et le Tibet. Selon le WWF, qui veut qu'un plan de protection régional de l'environnement soit mis sur pied, près des ¾ des nouvelles espèces découvertes entre 1998 et 2008 étaient des plantes, dont 21 nouvelles espèces d'orchidées. Mais la liste comprend aussi 16 amphibiens, 16 reptiles, 14 poissons, 2 oiseaux, 2 mammifères et une soixantaine d'invertébrés.

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mercredi 26 août 2009

Les cellules cancéreuses protégées par notre propre système immunitaire

Dans les tous premiers jours du développement d'un cancer, notre système immunitaire reconnaît les cellules cancéreuses non pas comme des cellules anormales à éliminer mais comme des cellules de notre organisme à protéger.

L’une des hypothèses les plus anciennes en matière de cancer vient d’être démolie par une étude réalisée par des chercheurs du Cnrs et de l’Université Pierre et Marie Curie (UMPC). Depuis le début du 20ème siècle les scientifiques pensent qu’un cancer ne peut se développer qu’en raison d’une « défaillance » de notre système immunitaire qui laisse les cellules cancéreuses anormales se développer au lieu de les détruire.

Or, l'équipe menée par David Klatzmann, professeur à l'UPMC, vient de révéler que ce concept est inexact : au contraire de ce qui était admis, le système immunitaire protège les cellules tumorales au moment de leur apparition comme sont protégées n'importe quelles autres cellules normales de l'organisme.

Lorsqu'une réponse immunitaire est activée par l'organisme, deux types de lymphocytes (cellules spécialisées du système immunitaire) sont notamment mis en jeu : les lymphocytes T régulateurs et les lymphocytes T effecteurs. Les premiers reconnaissent les constituants issus de notre propre organisme et protègent nos tissus d'une attaque par le système immunitaire. A l'inverse, les lymphocytes T effecteurs reconnaissent spécifiquement des constituants étrangers et ont pour fonction de les détruire.

Les chercheurs du laboratoire se sont intéressés à ces interactions mais dans les tous premiers jours de l'apparition des cellules tumorales. Ils ont montré chez des modèles animaux que l'apparition des toutes premières cellules cancéreuses déclenche immédiatement une réponse des lymphocytes T régulateurs. Ces derniers empêchent les lymphocytes tueurs d’attaquer et détruire les cellules cancéreuses. Ces travaux sont publiés dans le Journal of Clinical Investigation du 3 août 2009.

Cela indique que le contrôle des lymphocytes T régulateurs devrait être une composante essentielle dans le développement de futures thérapies contre le cancer. Cette découverte ouvre par ailleurs d'autres perspectives thérapeutiques, telles que les vaccinations préventives anti-tumorales.


NOUVELOBS.COM 04.08.2009 `

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mardi 25 août 2009

Grippe A et entreprises

Dans quelques semaines, les entreprises françaises connaîtront peut-être le même sort que celui réservé à leurs consoeurs britanniques. Outre-Manche, plus de 70% des entreprises ont en effet déjà subi des arrêts de travail dus à la grippe A et 40% anticipent une baisse de leurs ventes à cause du virus. Mais les grands groupes français sont globalement préparés à faire face : Carrefour a ainsi mis en place une cellule de crise centrale avec une déclinaison dans tous les pays où le groupe est présent, Alcatel-Lucent organise une réunion par semaine sur le sujet, Air Liquide prévoit de faire basculer ses salariés sur ses activités les plus rémunératrices, Sodexo a déjà un plan pour éviter la promiscuité dans ses restaurants, tandis que la Société Générale n'exclut pas de fermer certaines agences en cas de scénario d'extrême gravité. Parallèlement, ces groupes ont constitué d'importants stocks de masques (40 millions chez France Télécom par exemple). En revanche, les PME continuent de négliger le risque grippe A pour leur activité, signale "Le Figaro".

Le Figaro - 21/08/09



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Grippe A : leçons à tirer de l'expérience Nouvelle Calédonie

En Nouvelle-Calédonie, on enregistre depuis avril quelque 20 000 cas de contamination par la grippe A, trois décès et deux autres probables, encore en cours d'investigation. Les médecins de l'hôpital de Nouméa sont donc parmi les mieux informés du mode de fonctionnement du H1N1. Ils ont dressé un bilan de la situation, en cinq points. Ils ont d'abord constaté une forte poussée contagieuse au début de l'hiver austral, en avril et en mai ; ensuite la progression s'est calmée puis a flambé en août. Ils ont également observé que le virus était solide, même s'il "n'est pas un tueur comme H5N1 ou le Sras", souligne le chef de pneumologie. Autres éléments de réflexion : la réorganisation en urgence de l'hôpital, qui a entrainé l'annulation d'autres opérations, et la fermeture temporaire de nombreuses écoles. Dernier point, qui peut rendre optimiste, les gestes barrières fonctionnent : confrontée à des centaines de malades qui affluaient, dans un petit périmètre, une seule personne sur cent trente soignants est tombée malade. "Cela prouve que se laver les mains avec la solution hydro-alcoolique, et porter des masques, est un rempart contre A/H1N1", assure le directeur de l'hôpital, Christian Bulot.


Aujourd'hui en France - 24/08/09


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Le cousin du safran !

Crocus au Plessis Robinson

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lundi 24 août 2009

Médicaments contrefaits : Destination Danger !

Les Douanes ont saisi au Havre plus 13 000 produits pharmaceutiques contrefaits, d'une valeur estimée à €153 000. Fabriqués en Inde, ces produits étaient destinés au marché africain.

France Soir, Libération, Les Echos – 05/08/09

Deux mois après un scandale qui a éclaté au Nigeria, le gouvernement chinois reconnait officiellement l’implication de son industrie dans la fabrication de médicaments contrefaits contre le paludisme, portant la mention "Made in China".

L’Intelligent – 16/08/2009

La Drug Enforcement Administration (DEA) et la FDA s’inquiètent de l’abondance des liens publicitaires sur les moteurs de recherche Internet qui promeuvent des médicaments potentiellement contrefaits ou dangereux. Ces publicités sont le fait de laboratoires basés à l’étranger, non soumis aux lois fédérales américaines. Les Etats-Unis comptent plusieurs décès de personnes ayant commandé et consommé ces produits sans contrôle médical.

Financial Times – 19/08/2009

dimanche 23 août 2009

sanofi-aventis Val-de-Reuil : le plus grand site de production de vaccins contre la grippe au monde

C’est sur son site de Val-de-Reuil, en France, que sont produites les doses du vaccin H1N1 de sanofi-aventis destinées à la France. Il s’agit du seul site de production de vaccin pandémique dans le pays.
Depuis fin juillet, deux fourgons de CRS sont postés devant l’entrée, témoignant de la volonté du gouvernement de protéger ce site clé. Val-de-Reuil est aussi "le plus grand site de production vaccins contre la grippe au monde", indique Albert Garcia, porte-parole de sanofi pasteur, sur "France Bleu Haute Normandie".

France Inter, France Info, France Bleu Haute Normandie – 20/08/09

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samedi 22 août 2009

Chiffres de la grippe A en France

L’InVS, qui a recensé 1 223 cas probables et confirmés de grippe A en France, estime que la propagation du virus est "limitée" dans notre pays.

Un médecin généraliste met cependant en doute, dans "Le Parisien", la validité du système de recensement mis en place : "Au niveau national, les autorités sanitaires tiennent une comptabilité et en même temps on explique que pour un cas de grippe A, il suffit d’aller voir son médecin. Dans ce cas, il n’y a aucun contrôle sanguin. Les chiffres ne veulent donc rien dire".

La Tribune – 20/08/2009

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vendredi 21 août 2009

Enquête "Sommeil et handicap mental sévère"

Le Réseau Lucioles avec le centre de référence sur les pathologies rares du sommeil de l'enfant lance une enquête sur le thème "Sommeil et handicap mental sévère" dont le QI ne dépasse pas 35. Les familles sont invitées à remplir un questionnaire en ligne afin, selon les termes du professeur de neuropsychiatrie Vincent des Portes, du CHU de Lyon, de dresser "un état des lieux à partir duquel organiser le suivi médical de ces troubles".

Objectif :

  • évaluer la singularité du sommeil et les troubles du sommeil chez les personnes atteintes d'un handicap mental sévère ;

  • évaluer les conséquences de ces troubles du sommeil sur la cellule familiale et la manière ont ils sont gérés et pris en charge.

Cette étude permettra :

  • de mieux identifier les situations des familles et d'adapter les conseils à donner aux parents, aux professionnels et dans les institutions ;

  • de diffuser des informations concrètes auprès des familles et des professionnels ;

  • de développer des formations de personnels médicaux et paramédicaux, notamment à l'accompagnement des familles ;

  • de soutenir la diffusion de cette information et le développement de consultations spécialisées sommeil et handicap".

En savoir plus et/ou pour participer à cette enquête...



Renseignements :
Réseau Lucioles
22, place Carnot
69002 LYON
Téléphone : 04.26.90.52.90
Courriel :
reseau.lucioles@laposte.net

Grippe A : la Chine mise sur sa médecine traditionnelle

Pour traiter ses cas de grippe A, la Chine a opté pour une association d’antiviraux et de remèdes traditionnels à base de plantes. D’après les autorités chinoises, cette solution serait moins coûteuse et tout aussi efficace que les antiviraux utilisés seuls. Les tests réalisés depuis le mois de juin à l’hôpital de Ditan, l’un des principaux établissements hospitaliers de Pékin, démontrent que les temps de guérison sont les mêmes qu’en utilisant Tamiflu seul, et que les effets secondaires sont moins importants. Le remède associé à l’antiviral est composé de quatre plantes (Iionicera japonica, Isatis indigodica, Mentha haplocalyx, Glycyrrhiza glabra) Le gouvernement chinois a lancé une campagne estinée à "promouvoir ce traitement auprès du grand public". L’Inde et le Mexique seraient intéressés par cette solution.

Les Echos – 18/08/09

jeudi 20 août 2009

Femmes enceintes et virus H1N1

Une équipe de virologues de l’Inra vient de percer à jour un mécanisme du virus H1N1 qui expliquerait la plus grande vulnérabilité des femmes enceintes. L’HLAG est une molécule que sécrète naturellement la femme enceinte pour que le foetus ne soit pas considéré par son organisme comme un corps étranger à rejeter. La grippe A parvient à leurrer le système immunitaire humain en faisant fabriquer cette molécule par les cellules infectées. "La capacité du virus à produire l’HLAG expliquerait aussi pourquoi certaines souches grippales sont plus dangereuses que d’autres", explique l’un des virologues. Des tests sont aussi en cours sur le H5N1.

Le Point – 20/08/09

Hoya Susa Marginata

Je vous l'ai déjà présenté mais je ne m'en lasse pas !... Mon Hoya Susa Marginata m'offre ses superbes fleurs chaque année (en appartement) ! Remarquable, n'est-ce pas ?

mercredi 19 août 2009

Les proches des personnes malades ont la parole !

3 millions de personnes en France apportent leur soutien à un malade, et pourtant leur rôle reste encore trop méconnu. France Alzheimer, France Parkinson, la Ligue contre le cancer, la Ligue Française contre la Sclérose en Plaques et Novartis Pharma lancent le concours d'écriture "Histoires de proches". Ce concours a pour objectif de donner enfin l'occasion aux proches des personnes victimes de ces maladies, de s'exprimer et de partager les relations singulières qui les unissent aux personnes malades. Les histoires pourront prendre la forme de poème, nouvelle, scénario, théâtre, etc. et mettront en lumière ces relations d'exception, parfois difficiles mais toujours sources d'enrichissement personnel. A l'issu du concours, 3 textes seront récompensés et une cérémonie de remise de prix aura lieu en mars 2010. Pour participer, il suffit de s'inscrire dès aujourd'hui et de remettre sa création au plus tard le 31 décembre 2009.

Pour plus d'info, rendez-vous sur le site :

mardi 18 août 2009

D'où vient le paludisme ?

D'après des chercheurs de l'université de Californie, le chimpanzé aurait transmis le paludisme à l'homme, via le moustique, il y des dizaines, voire des milliers d'années. Ces chercheurs estiment qu'actuellement, l'incursion des humains dans les zones d'habitat du chimpanzé en Afrique équatoriale "conduit à un plus grand risque de transfert de nouveaux pathogènes, y compris de nouveaux parasites du paludisme".

Aujourd'hui en France – 04/08/09

lundi 17 août 2009

Découverte inattendue sur la rate

Des chercheurs américains ont mis en lumière le rôle primordial de la rate dans le système de défense du corps humain. Tout comme la moelle osseuse, cet organe produit des cellules sanguines. On savait déjà que la rate stockait 30% des plaquettes sanguines et représentait une réserve de lymphocytes. Les chercheurs ont découvert qu'elle était aussi un énorme réservoir de monocytes, un type de globules blancs qui intervient très efficacement dans la destruction des parasites ou infections attaquant l'organisme. Cette découverte est surprenante, car "si on devait deviner où est la source originelle de ces cellules spécialisées, on aurait naturellement tendance à penser qu'elles viennent de la moelle osseuse", commente Ulrich von Adrian, immunologue de la Harvard Medical School et co-auteur de l'étude.


Le Figaro – 05/08/09

dimanche 16 août 2009

Chimpanzés et VIH

A ce jour, on estimait qu’aucun singe ne pouvait être atteint d’une pathologie liée à la contamination par une des formes simiesques du VIH. L’équipe de chercheurs de Brandon Lee a découvert que des chimpanzés sauvages de Tanzanie pouvaient être affectés par le SIVcopz, une forme du virus, et souffrir d’un syndrome d’immunodéficience acquise. Cette découverte doit permettre d’obtenir des avancées dans le traitement et la prévention pour l’homme, à travers la comparaison avec une autre famille de primates.


Le Quotidien du Médecin – 23/07/09

samedi 15 août 2009

Marche à pied : balancer les bras permet d'économiser de l'énergie

Etats-Unis - Le Dr Collins, de l’université du Michigan, a décortiqué les mouvements de bras accompagnant la marche, prouvant leur intérêt en matière d'économie d'énergie.

L’équipe de chercheurs a demandé à dix volontaires de marcher en balançant les bras normalement (bras gauche avec la jambe droite, et inversement), puis en sens inverse (bras gauche et jambe gauche en même temps, et inversement), puis les bras croisés ou le long du corps.

L’analyse du coût métabolique, soit la dépense en oxygène et la production de dioxyde de carbone, des volontaires dans les différentes situations indique que le balancement des bras aide à réduire la dépense énergétique liée à l’effort de la marche. Ce mouvement naturel des bras ne fait que très peu appel à la torsion des muscles et se révèle donc économe en énergie.

Ainsi, le fait de retenir ses bras en marchant demande 12 % d’énergie métabolique supplémentaire au corps. Laisser les bras figés le long du corps demande 63 % d’énergie supplémentaire. Quand le mouvement du bras suit celui de la jambe (bras gauche et jambe gauche en même temps), l’énergie dépensée est 25 % supérieure mais est moins intense au niveau des épaules.

Pour le Dr. Collins, le mouvement de balancier des bras n’est pas seulement une survivance de notre passé de quadrupède, il intervient dans le processus d’économie énergétique de la démarche humaine.


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vendredi 14 août 2009

Vaccination contre les papillomavirus très efficace

L’Australie a été l’un des premiers pays à lancer en 2007-2008 un programme de vaccination dans les écoles avec Gardasil, auprès de jeunes filles de 12 à 18 ans – programme étendu en proposant une vaccination de rattrapage aux jeunes femmes jusqu’à 26 ans. Lors de la 25ème conférence sur les papillomavirus de Malmö, en Suède, il a été montré que ce type de programme était suivi d’une diminution significative de l’incidence des verrues génitales. Une étude rétrospective réalisée entre 2004 et 2008, dans un centre de santé de Melbourne, a mis en évidence que le programme de vaccination s’était traduit par une diminution significative de 48% de nouveaux cas chez les jeunes femmes vaccinées de moins de 28 ans, comparativement à ce qui a été observé chez celles qui ne l’avaient pas été.


Le Quotidien du Médecin – 23/07/09

jeudi 13 août 2009

Les bénéfices des produits bio sur la santé...

Grande-Bretagne - Selon une étude britannique menée par des chercheurs de l'École d'hygiène et de médecine tropicale (LSHTM) de Londres, les produits bio ne seraient pas plus bénéfiques pour la santé que les aliments classiques, leur apport nutritionnel étant quasiment similaire.

D'après une étude publiée le 28 juillet dans l'American Journal of Clinical Nutrition, les aliments issus de l'agriculture biologique ne seraient pas meilleurs pour la santé que les autres fruits, légumes, viandes ou poissons. Les chercheurs ont examiné 162 rapports scientifiques publiés au cours des cinquante dernières années pour répondre à la demande de l'agence alimentaire britannique (la Food Standards Agency) qui leur a commandé cette étude.

Nous avons établi qu'il existait un petit nombre de différences dans l'apport nutritionnel entre les cultures et le bétail produits de manière bio et ceux produits de manière conventionnelle" indique toutefois le professeur Alan Dangour avant de préciser : "Il est peu probable qu'elles soient pertinentes en matière de santé publique".

L'unique réelle différence résiderait dans l'utilisation de pesticides et de fertilisants qui modifie l'acidité des produits.

Rappelant la supériorité du prix des aliments bio, Alan Dangour conclut qu'il n'y a "actuellement pas de preuve pour soutenir une sélection de produits biologiques sur des critères de supériorité nutritionnelle".

Suite à la publication de cette étude, la Commission du développement durable insiste sur l'impact positif de l'agriculture biologique sur l'environnement et déplore qu'il n'ait pas été pris en compte dans le travail des chercheurs. "L'agriculture bio est une approche intégrée, qui préserve les sols, encourage la biodiversité, élimine les émissions de gaz à effet de serre, maintient la diversité génétique et assure plus de revenus à l'agriculteur" a ainsi rappelé Andrew Lee dans une lettre publiée par le Guardian.


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mercredi 12 août 2009

Médecine - Malaises, lipothymie, syncope...

S'évanouir, tourner de l'œil, se trouver mal, tomber dans les pommes… A travers le malaise présidentiel (en France), les maux se confrontent aux mots. De l'accident cardiaque évoqué par Frédéric Lefebvre au malaise lipothymique du communiqué officiel, de quoi parle-t-on vraiment?

Le malaise vagal est provoqué par une stimulation trop importante du nerf vague. Pas si vague que ça, il va de l'estomac au cerveau en passant par le cœur. Son rôle est d'agir sur la motricité ou le fonctionnement de nombreux organes : intestins, estomac, larynx et pharynx et cœur. Sur le cœur, le nerf vague, s'il est stimulé, ralentit la fréquence cardiaque.

En cas d'hyperstimulation du nerf vague, le cœur ralentit trop et a moins de force pour envoyer le sang dans tout le corps. Le sang, oxygéné après son passage par le cœur, a en particulier du mal à arriver jusqu'au cerveau. Cela provoque des signes avant-coureurs de malaise (sueurs, pâleur, nausées, vertiges, troubles de la vue, hyper salivation, bourdonnements d'oreille) et peut être suivi du malaise proprement dit, avec une chute (faiblesse soudaine des muscles des jambes) et une possible perte de connaissance liée à la privation d'oxygène du cerveau.

Les causes d'un malaise vagal peuvent être physiques (effort intense, douleur violente, station debout prolongée en période de forte chaleur, etc.) et/ou psychologiques (stress ou anxiété importants, émotion forte).

Un malaise vagal simple, bien que spectaculaire, est sans gravité.

La lipothymie est un malaise bénin, généralement bref, constitué par une sensation d'évanouissement avec pâleur, sueurs, vision brouillée et troubles de l'audition (bourdonnements, tintements), pouvant survenir lors d'émotions intenses, lors du lever après un alitement prolongé. Il aboutit rarement à une chute ou à une perte de connaissance (syncope). D'origine vasomotrice, il peut correspondre à un épisode d'hypotension orthostatique.

Les syncopes sont des pertes soudaines de conscience. Il s'en suit un retour spontané à la normale. Même si ces problèmes sont impressionnants, ils sont relativement fréquents : environ une personne sur trois fera une syncope une fois dans sa vie.

La perte de connaissance de courte durée se manifeste fréquemment sous forme de syncope. Celle-ci est due à une baisse brutale du débit sanguin cérébral. Derrière ce symptôme se cache un large éventail de troubles très différents, allant du problème le plus bénin à un problème plus grave.

Par accident cardiaque on entend généralement crise cardiaque. On parle alors le plus souvent de l'infarctus du myocarde. Il s'agit de la nécrose d’une zone plus ou moins étendue du muscle cardiaque (myocarde). Les cellules musculaires cardiaques de ce territoire ne parviennent plus à se contracter par manque d’apport en oxygène et meurent en quelques heures.

Le myocarde est vascularisé par les artères coronaires. Lorsque celles-ci se bouchent (caillot, thrombose ou spasme), le myocarde ne reçoit plus de sang et manque d'oxygène. Il souffre d'ischémie.

La gravité de l'infarctus tient surtout à son étendue : plus l'artère obstruée irrigue une zone importante, plus l'infarctus est grave. Si l'atteinte est très étendue, le fonctionnement de toute la pompe cardiaque est altéré. Il en résulte une insuffisance cardiaque plus ou moins aiguë, des contractions anormales ou anarchiques qui imposent le transfert dans une unité de réanimation car il y a un risque vital.

En France, 30 % des décès sont d'origine cardiovasculaire. Dans 50 % des cas, il n'existe pas de facteur de risque connu au moment de l’infarctus.


nouvelobs.com 30.07.2009 (avec les dictionnaires médicaux)

mardi 11 août 2009

La recherche sur le Sida avance...

Une étude américaine, publiée par la revue "Nature", a permis le décodage de la structure du génome complet du virus du sida. Celui-ci n'est pas constitué d'une double hélice d'ADN, comme le génome humain, mais de brins d'ARN. La technique utilisée, en évaluant la flexibilité des liaisons entre les différents éléments de cette chaîne d'ARN, permet d'avoir une vue d'ensemble de la structure du génome du virus. Les chercheurs pensent que ces travaux permettront de mieux comprendre les stratégies d'infection du VIH.


Le Monde – 10/08/09

lundi 10 août 2009

Faune - Les agitateurs des mers

Les méduses et autres créatures marines pourraient contribuer de manière significative à la circulation océanique.

L’idée selon laquelle la faune océanique contribue aux courants marins n’est pas nouvelle, elle date de Darwin, mais elle était tombée en désuétude. Deux chercheurs du California Institute of Technology à Pasadena viennent cependant de la relancer dans un article paru dans la revue Nature. Alors que dans les années 1960, les scientifiques étaient parvenus à la conclusion que les légères turbulences créées par le poisson et le plancton se dissipent rapidement dans l'eau, Katija et Dabiri ont montré que les animaux, en fonction de leur morphologie, entraînent l'eau par viscosité, en faisant appel à une hypothèse formulée par Charles Darwin.

Les deux chercheurs ont étudié l’impact des méduses sur les mouvements de l’océan Pacifique. Pour cela, ils ont mis au point un système laser pour mesurer le mouvement de l'eau, avant de lâcher de la teinture sur le passage de méduses dans un lac salé de l'île de Palau.

Ils ont alors constaté qu'une "quantité étonnamment grande" d'eau froide était transportée à la surface dans le sillage des méduses qui remontent depuis le fond. L'extrapolation de ces résultats montre que les créatures aquatiques contribuent à la circulation océanique dans le même ordre de grandeur que les vents et les marées.

Or ces mouvements au sein des vastes étendues maritimes et océaniques sont à l'origine d'échanges thermiques colossaux entre les régions polaires et tropicales ainsi qu'entre les eaux de surface, lumineuses et les profondeurs sous-marines, froides et sombres. L’influence de ces échanges thermiques sur le climat mondial est considérable. Selon les auteurs de l’étude, l’ensemble des modèles climatiques pourraient être modifiés si l’effet observé est confirmé sur l’ensemble des océans.

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nouvelobs.com et Sciences-et-Avenir.com 31/07/2009

dimanche 9 août 2009

Santé et cabines de rayons ultraviolets (UV) artificiels

C'est une victoire pour les dermatologues du monde entier. Depuis qu'elles existent, les cabines de rayons ultraviolets (UV) artificiels n'ont cessé de susciter la polémique. Elles sont désormais officiellement cancérigènes, au même titre que le tabac ou l'arsenic, aux yeux de l'Organisation mondiale de la santé. Vingt spécialistes originaires de neuf pays, réunis en juin au Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) à Lyon, sont parvenus à cette conclusion, publiée mardi 28 juillet dans la revue Lancet Oncology. Pour Béatrice Secretan, chercheuse au CIRC, cette étude est l'occasion de permettre aux gens de "prendre conscience qu'il faut changer d'attitude vis-à-vis du bronzage".

Qu'est-ce que la publication de cette étude va changer ?

Cette étude est le résultat d'un travail de relecture de toute la littérature sur le sujet, et sa conclusion est différente de celle à laquelle nous étions parvenus en 1992 : nous sommes désormais en mesure de confirmer la dangerosité des rayons ultraviolets pour l'homme. Avec cette nouvelle classification, nous espérons que les gens changeront d'attitude, non seulement concernant la multiplication des cabines de bronzage, mais aussi par rapport à leur exposition au soleil naturel.

Lemonde.fr 29/07/2009

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samedi 8 août 2009

Alcool et Cancer

Parce que toute consommation d'alcool, même modérée, est associée à un risque de cancer, faut-il modifier les recommandations sanitaires actuelles, à savoir : « pas plus de deux verres par jour pour les femmes et trois pour les hommes ? » Non, répond le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) dans un avis mis en ligne vendredi 24 juillet, contredisant ainsi l'Institut national du cancer (INCa).

En affirmant qu'"en matière de prévention des cancers, la consommation d'alcool est déconseillée quel que soit le type de boissons (vins, bière, spiritueux)" et en conseillant de "limiter autant que possible la consommation d'alcool, tant en termes de quantité que de fréquence", l'INCa avait, en février, suscité la polémique. S'appuyant sur l'expertise scientifique du Réseau national alimentation cancer recherche (NACRe) et sur le rapport du Fonds de recherche mondial sur le cancer (WCRF), les conseils édictés par l'INCa revenaient à prôner l'abstinence en matière de consommation d'alcool.
Consciente du fort écho suscité par ces nouvelles recommandations et notamment de la colère du monde viticole, la ministre de la santé, Roselyne Bachelot, a alors saisi le HCSP afin qu'il examine "s'il y a lieu de modifier les recommandations sanitaires". Dans ses conclusions, le Haut Conseil reconnaît que "les données scientifiques objectivent un risque de cancer associé à une faible consommation d'alcool, sans effet seuil" - autrement dit, il n'est pas possible de définir une dose en deçà de laquelle l'alcool serait sans risque sur la santé. Mais,souligne-t-il, "les données analysées ne permettent pas d'estimer avec précision les risques attribuables aux consommations d'alcool à faible dose".
lemonde.fr 28 juillet 2009

vendredi 7 août 2009

Santé et boissons hypercaloriques

Le World Cancer Research Fund (WCRF) vient de publier une étude mettant en cause des boissons hypercaloriques commercialisées dans plusieurs chaines de cafés britanniques, dont Starbucks. Il s'agit notamment de cappuccinos glacés, contenant beaucoup de sucre et de crème. Le WCRF rappelle que les excès de graisse corporelle sont scientifiquement associés à un sur-risque de cancers du sein, de l'oesophage, de l'intestin, du pancréas, de l'utérus et du rein. Selon Rachel Thompson, directrice scientifique du WCRF, "qu'il puisse y avoir un café glacé sur le marché contenant plus du quart de la ration calorique quotidienne dune femme est une notion alarmante. C'est la quantité de calories d'un repas du soir".


Le Figaro – 28/07/2009

jeudi 6 août 2009

Plan "résidus des médicaments dans l’eau"

Un plan de maîtrise des résidus de médicaments et de produits de santé dans l’eau va être élaboré et pourra être étendu dans un second temps aux produits cosmétiques, prévoit le deuxième Plan National Santé Environnement (PNSE2) 2009-2013. L’action de ce plan relative aux rejets de médicaments dans l’environnement vient décliner un des engagements du Grenelle de l’Environnement sur le sujet. Il est ainsi prévu plus précisément l’établissement d’une liste de substances prioritaires à surveiller et sur lesquelles agir en prévention, avec au préalable une synthèse des connaissances disponibles et des travaux d’évaluation des risques par substance. Le PNSE2 demande également la mise en place, après une analyse de faisabilité, de mesures de réduction à la source des rejets médicamenteux et autres produits de santé, dans les services des établissements de soins les plus concernés, afin de limiter leur dispersion dans l’environnement.

APM – 23/07/09

Compléments d'information :
"Un colloque s'est récemment tenu à Paris fin 2008 et les conclusions sont formelles : des médicaments sont bien présents dans l'eau du robinet, à l'état de traces, et on ne sait strictement rien de leurs effets. Plus besoin de se déplacer à la pharmacie du coin... ce sont les médicaments qui viennent à nous. On n'arrête pas le progrès ! "

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mercredi 5 août 2009

Cochleanthes Discolor

J'ai le plaisir de partager avec vous les premières photos du Cochleanthes Discolor que j'ai gagné à la dernière tombola lors d'une réunion à l'association Orchidée 75. Sa floraison fut une surprise très agréable ! Je n'avais aucune idée de la forme, ni de la couleur de la fleur ! Un enchantement !


Superbe orchidée ! N'est-ce pas ?

mardi 4 août 2009

Biodiversité dans les océans

Pour les biologistes, le monde aquatique est un réservoir inépuisable de surprises. Un pan insoupçonné de la biodiversité vient d'être révélé par des chercheurs de la station de biologie marine de Roscoff et du laboratoire d'océanographie de Villefranche-sur-Mer (CNRS-université Pierre-et-Marie-Curie), associés à l'université Rutgers de New Brunswick (Etats-Unis) et à l'université d'Ottawa (Canada).

Les manuels enseignent que l'arbre de la vie se ramifie en trois branches :
  • Les eucaryotes, aux cellules complexes à noyau, dont font partie les animaux et les végétaux.
  • Les bactéries, à cellule unique sans noyau, présentes dans l'air, le sol et l'eau.
  • Enfin, les archées (ou archébactéries), à cellule unique sans noyau mais à la biochimie distincte de celle des bactéries.
Parmi les eucaryotes, sont mis en avant les animaux et les végétaux. Or ce domaine du vivant comprend aussi, outre les champignons, les protistes : des organismes microscopiques unicellulaires, d'une très grande plasticité anatomique et physiologique.

C'est l'importance, jusqu'alors méconnue, de cette famille, que met en évidence l'étude publiée dans l'édition en ligne du 21 juillet des Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS). Ses auteurs ont effectué des prélèvements d'eau de mer dans des milieux très différents - océan Indien et Atlantique nord - et en ont extrait l'ADN, en utilisant des marqueurs génétiques spécifiques pour une lignée particulière de protistes : les haptophytes, des algues dont la taille varie entre 2 et 8 microns et qui se développent jusqu'à 400 mètres de profondeur. Ils ont calculé que quelques litres d'eau saline contenaient plus de 1 000 espèces génétiques différentes de ces haptophytes.

Présentes dans tous les océans du globe, ces microalgues formeraient ainsi l'une des composantes majeures du plancton marin. Ce qui, souligne Colomban de Vargas, de la station biologique de Roscoff, "remet en question l'un des dogmes de l'océanographie", selon lequel la matière organique marine est faite, pour l'essentiel, de cyanobactéries (les "algues bleues"), très abondantes mais de taille lilliputienne (moins de 1 micron). En réalité, "la biomasse des haptophytes serait jusqu'à deux fois plus importante que celle des cyanobactéries".

La découverte est d'importance. Les océans assurent en effet, grâce au plancton, plus de la moitié de la production totale de matière organique. Outre leur place primordiale dans la chaîne alimentaire, ils constituent donc - plus que les forêts - les véritables poumons de la planète, absorbant une forte proportion du dioxyde de carbone émis par l'homme et libérant une part importante de l'oxygène que nous respirons. Ils jouent aussi un rôle central dans la régulation de la machine climatique. "Comment prédire le cycle du carbone et les climats si on ne connaît pas les acteurs-clés des écosystèmes planctoniques ?, interroge Colomban de Vargas. Cette étude met en évidence l'impact fondamental et encore largement incompris des protistes sur les cycles biogéochimiques et sur les climats."

Le secret de la vitalité des haptophytes réside, peut-être, dans la variété de leur alimentation, combinant le régime autotrophe des plantes (qui produisent leur matière organique) et le régime hétérotrophe des animaux (qui la prélèvent sur d'autres organismes). Ces espèces, mixotrophes, se développent en partie par photosynthèse, mais mangent aussi de petites proies, bactéries ou algues minuscules. Pour les chercheurs, ce régime mixte serait "le moteur de la production primaire des océans". Et de leur étonnante biodiversité.

http://www.lemonde.fr/ 25/06/2009

lundi 3 août 2009

La plus grande fleur du monde !



2m70 de haut pour l'Amorphophallus Titanum : la plus grande fleur du monde. L'unique exemplaire français a éclos dimanche au Conservatoire botanique de Brest. La floraison de cette plante était attendue depuis 6 ans. Cultivée dans une serre dont le taux d'humidité est de plus de 80% et où la température est maintenue à un minimum de 30°C, l'Amorphophallus Titanum peut vivre 40 ans et ne fleurir que 3 fois. L'exemplaire du Conservatoire botanique de Brest "a commencé à s'ouvrir vers 14h30 dimanche" s'émerveille le botaniste Stéphane Buord. Cet événement qui ne dure que trois jours, les spécialistes du conservatoire l'avaient prévu et de nombreux visiteurs sont venus y assister malgré l'odeur pestilentielle que dégage la fleur ! "C'est parce qu'elle veut imiter un cadavre en décomposition pour attirer les insectes pollinisateurs" explique Stéphane Buord.

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dimanche 2 août 2009

Vers une alimentation de meilleure qualité

L'OMS a adopté plus de 30 nouvelles normes internationales, destinées à renforcer la sécurité des aliments dans le monde et à protéger la santé des consommateurs.

Parmi les nouvelles normes adoptées figurent les points suivants :
  • Réduction de l'acrylamide dans les aliments, substance décelée lors des cuissons à haute température
  • Réduction de la contamination par hydrocarbures polyaromatiques (HPA) que l'on rencontre dans les processus de séchage ou de fumure d'aliments
  • Prévention de la contamination par l'ochratoxine A dans le café
  • Surveillance de Listeria monocytogenes dans les aliments prêts à consommer.


http://www.sciences-et-avenir.com/ et http://www.nouvelobs.com/ 8 juillet 2009


samedi 1 août 2009

ADN : Cellules sanguines et cellules des tissus sont différentes

Une étude remet en question un des postulats les plus fondamentaux de la génétique humaine voulant que, lorsqu'il est question d'ADN, chaque cellule du corps soit identique.

Sauf dans les cas de cancer, il est difficile, même impossible, de prélever des tissus malades sur des patients en vie. Par conséquent, la grande majorité des échantillons génétiques utilisés dans les études à grande échelle sont sous forme de cellules sanguines.

Toutefois, s'il s'avérait que les cellules du sang et des tissus ne correspondent pas génétiquement, ces études vastes et ambitieuses de la totalité du génome pourraient avoir été essentiellement faussées dès le début. C’est en tout cas ce qu'affirme un groupe de chercheurs de l’Université de Montréal dans le numéro de juillet du bulletin Human Mutation...

... Si cette découverte se confirme, c’est peut-être toute la recherche en génétique, et principalement les données concernant les facteurs de risques , qui est à revoir.

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