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dimanche 28 février 2010

Grippe A (H1N1) : taux de décès cinq fois supérieur chez les enfants par rapport à la grippe saisonnière

Le taux de décès des suites de la grippe A(H1N1) a été cinq fois supérieur aux Etats-Unis chez les enfants par rapport à la grippe saisonnière, ont indiqué des experts des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) américains. Ces données préliminaires ont été présentées lors d'une réunion du comité technique sur les vaccinations (Advisory Committee on Immunization Practices, ACIP). Elles montrent également que les patients souffrant d'une obésité morbide ont eu des taux d'hospitalisation et de mortalité des suites de la grippe A(H1N1) quatre fois plus importants.

En revanche, les taux de décès chez les personnes âgées ont été environ cinq fois inférieurs que pendant les épidémies de grippe saisonnière. La grippe A(H1N1) a tué jusqu'à 17 000 personnes aux Etats-Unis. Cependant, le bilan pourrait être de plus de 36 000, soit le nombre de décès dus chaque année à la grippe saisonnière dans le pays. Mais cela prendra des mois pour collecter toutes les données sur la mortalité, y compris les décès de personnes fragilisées des suites de crises cardiaques ou d'AVC, a indiqué le Dr. Lyn Finelli, des CDC.

APM - 25/02/10

Pierre qui roule n’amasse pas mousse…


C’est bientôt le printemps !!

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Photo prise le 27/02/2010

Grippe A (H1N1) : elle court encore…

D'après les derniers chiffres des Grog, la grippe A n'a pas totalement cessé de circuler en France, mais la phase épidémique est bien terminée. Sachant "qu'il est vraisemblable que le virus H1N1 actuel circule aussi l'an prochain", les experts de l'OMS indiqueront dans quelques jours la composition du vaccin 2011 contre la grippe saisonnière qu'ils préconisent. Le A(H1N1)v a toutes les chances de faire partie des trois souches de virus sélectionnées, anticipe "Le Figaro".

Le Figaro - 18/02/10

samedi 27 février 2010

Grippe A (H1N1) : Circulation "faible et sporadique"

L'Institut français de veille sanitaire (InVS) a indiqué, dans un bulletin épidémiologique publié jeudi, que la circulation du virus H1N1 de la grippe A restait actuellement "faible et sporadique". La semaine dernière (semaine 7), quelques 11.000 consultations "pour infections respiratoires aiguës liées à la grippe A-H1N1" ont été répertoriées, mais aucun cas grave n'a été hospitalisé. Aussi, moins de 2 % des prélèvements étaient positifs en semaine 6. L'épidémie est "terminée" dans la "quasi-totalité" des territoires d'Outre-mer précise le communiqué. L'Organisation mondiale de la santé (OMS), quant à elle, conseillait mercredi de rester prudent face à la pandémie de grippe A-H1N1, avançant que le pic épidémiologique n'était peut-être pas encore passé.

JDD.fr 25/02/2010

vendredi 26 février 2010

La scintigraphie, technique d'imagerie médicale : risque de pénurie !

La scintigraphie menacée...

La scintigraphie est une technique d'imagerie médicale qui permet de diagnostiquer les métastases osseuses et de contrôler le fonctionnement d'organes comme le coeur, les poumons ou les reins. Elle repose sur l'injection d'isotopes radioactifs (technétium 99) dans le corps du patient, l'imagerie permettant de repérer les endroits où ceux-ci se concentrent. Le technétium 99 est donc un marqueur des cancers essentiel dans les tests de diagnostics utilisant cette technique d'imagerie. Pourtant, sa production au niveau mondial est menacée, du fait du vieillissement des quelques installations nucléaires qui l'assurent. Deux réacteurs canadiens et hollandais, qui fournissaient 70% des isotopes utilisés en scintigraphie dans le monde sont aujourd'hui à l'arrêt ou en instance de fermeture. Les futures installations qui prendront le relais de cette production ne seront opérationnelles qu'à l'horizon 2015. En attendant, l'Europe tente d'anticiper un risque de pénurie. 70 000 scintigraphies sont réalisées chaque jour dans le monde, et 1 million chaque année en France.

Le Figaro – 16/02/2010

jeudi 25 février 2010

La guerre des grippes !

Alors que cet hiver le A(H1N1) (qui a représenté 99,9% des cas de grippe) a quasiment supplanté la grippe saisonnière, le virologue Bruno Lina explique dans "Le Quotidien du Médecin" que ce scénario pourrait se répéter l'hiver prochain. Car "quand un virus possède un fort potentiel épidémique, les autres n'arrivent pas à persister. Or, en l'absence de transmission, les virus disparaissent", pronostique-t-il.

Le Quotidien du Médecin – 15/02/2010

mercredi 24 février 2010

Alimentation : pour une interdiction du bisphénol A

André Cicolella, toxicologue à l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris), et fondateur du Réseau environnement santé, estime " insuffisante et hypocrite" la position de l'Afssa sur le bisphénol A.

L'Agence a demandé de nouvelles études et recommande en attendant "d'éviter de chauffer à très haute température le lait, l'eau ou la soupe contenus dans les récipients en polycarbonate". André Cicolella pense qu'une interdiction du BPA serait de rigueur, étant donné que ses effets toxiques, notamment de perturbateur endocrinien, ont été amplement démontrés chez l'animal.

Pour atteindre une non-toxicité, il faudrait diviser par 5 000 la dose journalière aujourd'hui tolérée par les autorités sanitaires, ce qui reviendrait à proscrire le BPA, explique le toxicologue, dans une interview accordée à "Libération".

Libération - 09/02/10

Le Bisphénol A (BPA) est un composé chimique issu de la réaction entre deux équivalents de phénol et un équivalent d'acétone, dont la toxicité sur le corps humain est en débat. Le bisphénol A est utilisé à l'heure actuelle comme monomère pour la fabrication industrielle par polymérisation de plastiques de type polycarbonate et de résines époxy. Il est également utilisé comme antioxydant dans les plastifiants et le PVC, et comme inhibiteur de polymérisation dans le PVC.


mardi 23 février 2010

J'aime le mener par le bout du nez ! ;-) Et vous ?...

Votre pouvoir est au bout de votre souris !
A vous de jouer mesdames (et messieurs) !
Stupéfiant et Soft !

Cliquer sur la photo !

lundi 22 février 2010

Progrès dans la compréhension de l'autisme

D'après les données de l'OMS, l'autisme touche 400 000 personnes en France. Les garçons auraient quatre fois plus de risque de développer la maladie, qui reste difficile à diagnostiquer avant 3 ans, malgré un dépistage de plus en plus précoce des enfants à risque.

En l'état actuel des connaissances, un tel diagnostic "repose uniquement sur des signes comportementaux" car "il n'existe aujourd'hui aucun moyen biologique ou génétique" de déceler la maladie, qui peut de plus prendre des formes multiples, avec par exemple des sujets présentant un retard mental important et une absence totale de langage, et d'autres disposant de capacités intellectuelles normales voire exceptionnelles, comme c'est parfois le cas chez des personnes atteintes de la maladie d'Asperger. Le diagnostic de syndrome autistique repose sur le cumul de troubles de la socialisation, de la communication verbale et de l'adaptation.

Dans 10% à 20% des cas, l'autisme est associé à une autre maladie, de nature génétique ou métabolique, qui favorise sa survenue. Mais dans 80% des cas, on ne décèle aucune cause connue. Depuis le début des années 2000, la recherche a toutefois fait des progrès dans la compréhension de la maladie. Des mutations de gènes jouant un rôle dans la communication des cellules nerveuses ont été mises en lumière. L'imagerie cérébrale a par ailleurs permis de circonscrire une région du cerveau spécifiquement touchée par l'autisme. Il s'agit du sillon temporal supérieur, qui joue un rôle dans les perceptions sensorielles et dans le décodage des sons.

Des chercheurs français ont également décelé une autre piste d'explication. "Nous avons identifié en 2008 une mutation responsable d'un déficit en mélatonine chez des enfants autistes", indique Thomas Bourgeron, membre du réseau FondaMental. La mélatonine est une hormone sécrétée la nuit, qui assure le réglage de l'horloge biologique. "Or, 60% des enfants autistes souffrent de troubles du sommeil", ajoute le chercheur.

Un traitement basé sur cette hormone permet d'améliorer le sommeil des jeunes patients, mais aussi de diminuer leur anxiété et leur agressivité au point de leur permettre un retour à leur domicile familial. Un traitement basé sur une autre hormone, l'ocytocine (qui favorise l'accouchement et la lactation), aurait également des effets concluants sur l'agressivité des jeunes autistes, et sur leurs capacités de sociabilisation. Des études sont en cours pour confirmer cette piste.

Le Figaro – 08/02/2010

dimanche 21 février 2010

Plan de lutte contre le stress en milieu professionnel (en France)

1 000 entreprises de plus de 1 000 salariés ont répondu à l’appel de Xavier Darcos dans le cadre d’un plan de lutte contre le stress en milieu professionnel. Ces entreprises avaient jusqu’au 1er février pour s’inscrire sur le site du ministère du Travail et faire état des mesures de prévention qu’elles ont mises en place.

En fonction de ces indications, un classement sera publié par le ministère avant le 20 février. Les 500 entreprises qui n’ont pas répondu à l’appel figureront en fin de liste.

Le Figaro Economie – 08/02/2010

samedi 20 février 2010

Un vaccin immunogène et efficace contre le chikungunya

Des chercheurs américains ont publié des résultats positifs d'immunogénicité et d'efficacité chez le singe d'un vaccin prophylactique contre l'infection à Chikungunya. Il n'existe pas actuellement de vaccin contre le Chikungunya.

Véhiculé par certains moustiques, le virus donne une fièvre élevée brutale accompagnée d'arthralgies pouvant être intenses, le plus souvent d'évolution favorable, sans séquelle. Wataru Akahata, du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) à Bethesda (Maryland), et ses collègues ont élaboré un vaccin basé sur la technologie de "particule ressemblant au virus" (virus-like particle, VLP), déjà utilisée pour d'autres virus, dont le virus de l'hépatite B et le papillomavirus humain.

Ce vaccin représente "à notre connaissance" le premier vaccin à VLP recombinante utilisé pour prévenir les infections à alphavirus, famille de virus dont fait partie le Chikungunya. Cette approche pourrait avoir un intérêt pour le développement de vaccins contre d'autres alphavirus pathogènes, comme les virus de l'encéphalite équine de l'Ouest, de l'Est et vénézuélienne, le virus O'nyong-nyong et le virus de la fièvre Ross River.

APM - 29/01/2010

vendredi 19 février 2010

Le régime méditerranéen semble protéger contre la maladie cérébrovasculaire

Le régime méditerranéen semble associé à une réduction de la maladie cérébrovasculaire, ce qui pourrait expliquer l'effet protecteur observé du régime méditerranéen sur la maladie d'Alzheimer, selon une étude américaine. Ces résultats doivent être présentés au congrès de l'American Academy of Neurology (AAN) qui se tiendra du samedi 10 au samedi 17 avril à Toronto (Canada).

Le Dr. Nikolas Scarmeas du Columbia University Medical Center à New York a examiné, avec ses collègues, l'association entre ce régime alimentaire et la présence de lésions cérébrales consécutives à des infarctus cérébraux, à l'IRM, chez 712 personnes. Les participants étaient répartis en trois groupes selon leur niveau d'adhésion au régime méditerranéen, consistant en une consommation élevée de fruits, légumes verts, légumineuses, céréales, poissons et acides gras mono-insaturés comme l'huile d'olive et une faible consommation d'acides gras saturés, de produits laitiers, de viande et de volaille, ainsi qu'une consommation légère à modérée d'alcool.

Au total, 238 participants présentaient au moins une zone d'infarctus dans leur cerveau. La probabilité de présenter une zone d'infarctus était réduite de 21% chez les participants suivant modérément le régime méditerranéen et de 36,1% chez ceux ayant un niveau élevé d'adhésion au régime méditerranéen, par rapport à ceux ayant un faible niveau d'adhésion.

APM - 08/02/2010

jeudi 18 février 2010

Agriculture intensive et santé !

Les anciens cultivateurs ayant pratiqué l'agriculture intensive sont aujourd'hui "des centaines" à souffrir de cancers ou de la maladie de Parkinson, consécutivement à une exposition prolongée aux pesticides. "Ils sont de plus en plus nombreux à réclamer justice" aujourd'hui, indique le magazine "VSD", dans le cadre de ce qui pourrait bientôt devenir "un nouveau scandale sanitaire" sur la scène médiatique française.

VSD - 10/02/2010

mercredi 17 février 2010

IRM fonctionnelle et coma

Une étude réalisée sur 54 patients dans le coma, 31 étant dans un état de conscience minimale, et 23 dans un état végétatif, a permis de déceler des signaux de conscience chez 5 d'entre eux. La technique de l'IRM fonctionnelle a permis d'identifier l'activation de certaines zones cérébrales chez ces patients lorsqu'ils étaient invités à imaginer différentes situations (jouer au tennis, se promener dans leur maison). Les zones du cerveau ainsi activées étaient les mêmes que celles des personnes du groupe témoin soumises à un exercice identique.

Les chercheurs des universités de Liège et de Cambridge précisent toutefois que ces résultats ne sont pas généralisables à l'ensemble des patients dans le coma, sachant que les états de conscience peuvent être extrêmement variables d'un individu à l'autre. Par ailleurs, même en cas d'activité cérébrale manifeste, "il ne faut pas seulement se demander quels sont les signes de conscience de ces patients, mais quelles sont aussi leurs capacités cognitives", souligne Stephen Laureys, qui a piloté l'étude.

Plus qu'un moyen de communication, l'IRM fonctionnelle peut donc devenir un précieux outil de diagnostic, en décelant notamment ce que "Le Figaro" appelle les "faux comas".

Le Figaro - 09/02/2010

mardi 16 février 2010

Bourg-La-Reine (92) : SAUVONS la librairie "Le Verger des Muses" ! Faire suivre... SVP :-)

Les Amis de la Librairie de Bourg-La-Reine

L'association de défense de la librairie de Bourg-la-Reine (92)
est née le 28 janvier 2010 !

Retrouvez toute l'actualité, les démarches, les personnalités, la mobilisation, la pétition sur le site de l'association "Les Amis de la Librairie de Bourg-La-Reine"...

A faire suivre sans modération... pour le bien de tous ! Pour que la culture soit à portée de mains des réginaburgiens, des voisins alentours et des visiteurs de passage !

Merci à tous, Hélène

La vérité sur les compléments alimentaires

D'après le cabinet Precepta, 35% des Français consomment des compléments alimentaires. Ce marché a progressé de 13% par an entre 2000 et 2007. Les trois-quarts des consommateurs sont des femmes de 15 à 54 ans. Le souci d'améliorer leur santé et leur bien-être, ou de retarder les effets du temps, sont les principales motivations de 30% de ces consommateurs. La recherche de la minceur est l'autre grand segment du marché.

Depuis l'automne dernier, l'Afssa surveille les effets secondaires de ces produits qui n'étaient jusqu'ici que peu régulés par les autorités sanitaires. "L'Express" consacre un dossier à ces "pilules qui font du bien", et s'interroge sur leur efficacité comme sur leur éventuelle dangerosité, à la lumière d'un livre à paraître le 11 février : "La Vérité sur les compléments alimentaires", écrit par le Pr. Luc Cynober, biochimiste et chef de service à l'hôpital Cochin, et par le Dr. Jacques Fricker, médecin nutritionniste à l'hôpital Bichat.

Interviewés par l'hebdomadaire, ces spécialistes expliquent qu'ils ont passé au crible les essais réalisés autour de soixante-cinq substances, et qu'ils sont parvenus à "en sortir neuf du lot, dont les bénéfices sont réellement prouvés, tant qu'elles sont consommées à des doses raisonnables : la vitamine D, les Oméga-3, le fer, le calcium, les folates, les phyto-oestrogènes, le resvératol, les algues alimentaires et le sélénium".

Parallèlement à cela, "une majorité des produits vendus se targuent d'effets positifs sans que des études cliniques en fournissent la preuve". Ils soulignent que contrairement à une idée reçue, l'efficacité de la gelée royale n'a été démontrée que par très peu d'études cliniques. La vitamine C audelà de 100 mg par jour n'a pas d'effet bénéfique. Les compléments surdosés (500 mg) s'avèrent même potentiellement dangereux pour la santé, et seraient de nature à accélérer le vieillissement...

L'Express - 11/02/2010

lundi 15 février 2010

Transformation de cellules embryonnaires en neurones opérationnels

Des biologistes de l'université de Stanford ont réussi à transformer, sans recourir à la moindre cellule souche, des cellules de peau d'embryons de souris et de souriceaux en neurones capables d'établir des connexions entre eux. Un exploit jugé impossible jusqu'ici. Si cette technique fonctionne aussi avec des cellules humaines, elle ouvrira une nouvelle voie dans la recherche contre les maladies neurodégénératives.

La Croix - 29/01/2010

dimanche 14 février 2010

Vaccination : déclaration des effets indésirables par les patients eux-mêmes. Une première en france !

Un quart des déclarations des effets indésirables observés après une vaccination contre la grippe A(H1N1) en France ont émané des patients, a indiqué Fabienne Bartoli, adjointe au directeur général de l'Afssaps. Elle a précisé que c'était la première fois en France que les patients s'étaient vu donner à large échelle la possibilité de déclarer eux-mêmes tout événement indésirable, en plus de celle ouverte habituellement aux professionnels de santé.

APM - 28/01/2010

La grippe A (H1N1) dynamise le marché de la médecine traditionnelle chinoise

Le Nouvel An chinois, qui aura lieu le 14 février, va être l'occasion pour 210 millions de Chinois de rejoindre leur famille pour passer les fêtes. Ces mouvements de population à l'échelle du pays font craindre à Pékin une augmentation des "risques de pandémie massive" de grippe A. Alors que les professionnels de santé publique sont invités à "renforcer leur surveillance", les remèdes de la médecine traditionnelle chinoise sont plébiscités par la population, à titre préventif ou curatif. Ainsi, la vente d'ail, connu pour ses vertus antiseptiques et antibactériennes, explose sur les marchés en cette période de grippe A. Le Centre de prévention et de contrôle des maladies de Pékin prévient toutefois "de l'absence de toute preuve scientifique de l'efficacité de l'ail contre la grippe". Les ventouses, les saignées et l'acuponcture, mais aussi les bains d'herbes médicinales et les décoctions, connaissent également un regain de succès avec le nouveau virus. L'Administration nationale de médecine chinoise traditionnelle recommande l'utilisation de ces remèdes, "en complément des traitements occidentaux". Les autorités pékinoises ont d'ailleurs commandé quelque 2 millions de doses de traitements phytothérapeutiques pour pallier l'impossibilité de vacciner l'ensemble de la population.

La Croix - 09/02/2010

Grippe A (H1N1) : Enfants et adolescents

Seuls les enfants et adolescents âgés de 5 à 14 ans ont fait l'objet d'un excès de mortalité supérieur avec la grippe A(H1N1) par rapport à la grippe saisonnière, selon une étude européenne. L'étude a porté sur sept pays (Belgique, Danemark, Grèce, Malte, Pays-Bas, Suède et Suisse) et une région d'Allemagne (la Hesse), soit 66,8 millions d'habitants et a comparé les excès de mortalité durant la pandémie de grippe A(H1N1), de la semaine 27 à la semaine 51, et durant les trois dernières saisons de grippe saisonnière, à la même période.

APM - 08/02/2010

Grippe A (H1N1) : le pic pandémique mondial est-il terminé ?

L'OMS va réunir avant la fin du mois un comité d'experts qui sera chargé de déterminer si le pic pandémique mondial de grippe A est terminé. Keiji Fukuda précise que, bien que les cas soient de moins en moins nombreux dans l'Hémisphère nord, le virus a fait son apparition dans des zones du monde où il n'était jusqu'ici pas présent, comme l'Afrique de l'ouest.

International Herald Tribune – 12/02/2010

Canada : Grippe A (H1N1) - une pandémie bien réelle

Les données sur les hospitalisations dues à la grippe A (H1N1), rendues publiques aujourd'hui par l'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS), suggèrent que les autorités de la santé du pays ont eu raison de s'inquiéter face à la pandémie des derniers mois.

On dénombre 8507 hospitalisations au Canada pour la grippe A (H1N1) en 2009, comparativement à 2624 pour la grippe saisonnière durant l'année de référence 2007-2008. Les admissions aux soins intensifs pour le nouveau virus ont quant à elles été 50% plus nombreuses que pour la grippe saisonnière ou la pneumonie. De plus, la proportion de décès est d'environ 5% chez les cas de A (H1N1), comparativement à 1,6% pour la grippe saisonnière.

«Il y a tout de même eu 400 décès confirmés au Canada, dont la moitié étaient des gens de moins de 50 ans. L'OMS a sonné l'alarme, on avait un plan et on a réagi. Est-ce que c'était une fausse alarme? Non», soutient Jean-Marie Berthelot, vice-président du secteur des programmes à l'ICIS.

Contrairement à la grippe saisonnière, la pandémie des derniers mois a affecté particulièrement les jeunes. L'âge moyen des personnes hospitalisées est de 28 ans, contre 71 ans à la suite d'une grippe ou d'une pneumonie. Pour ce qui est des décès, l'âge moyen se situe au début de la cinquantaine dans le cas de la grippe A (H1N1), soit environ une trentaine d'années de moins que les personnes décédées à la suite d'une grippe ou d'une pneumonie. Les femmes enceintes étaient aussi plus vulnérables au nouveau virus. Plus de 20% des femmes en âge de procréer et qui ont été hospitalisées pour la grippe A (H1N1) étaient enceintes, contre 13% des femmes du même groupe d'âge hospitalisées en 2007-2008 pour une grippe ou une pneumonie. Quatre femmes enceintes sont décédées du nouveau virus pendant la même période, tandis qu'aucun décès de femme enceinte n'a été enregistré en 2007-2008 pour la grippe.

«Il faudra réaliser plus d'études pour comprendre pourquoi le pourcentage d'hospitalisations est plus élevé chez les femmes enceintes atteintes de la grippe A (H1N1)», explique dans un communiqué Kathleen Morris, chef des questions émergentes de l'ICIS.

Selon l'ICIS, il reste à savoir si les cas de grippe A (H1N1) ont remplacé les cas de grippe saisonnière en 2009. De plus, les détails de la gestion de la crise par les autorités sanitaires restent à connaître.

L'étude de l'ICIS compare le nombre d'hospitalisations pour la grippe A (H1N1) entre le 12 avril 2009 et le 2 janvier 2010, au nombre d'hospitalisations pour la grippe saisonnière et la pneumonie entre le 1er avril 2007 et le 31 mars 2008. La pneumonie est la complication la plus courante de la grippe.

samedi 13 février 2010

Cancer : L'arme du rétrovirus démasquée

Des chercheurs français de l'Institut Gustave-Roussy seraient parvenus à démasquer l'arme cachée de certains rétrovirus impliqués dans l'apparition de cancers. Pour les besoins de l'étude, les chercheurs ont examiné un virus responsable de la leucémie chez la souris (VLM/MLV). Ils ont ainsi réussi à identifier la protéine qui permet aux virus causant le cancer de neutraliser les défenses immunitaires de l'organisme attaqué pour y pénétrer. Cette protéine est capable de faire fusionner les membranes du virus avec celles de la cellule cible. Les scientifiques ont décelé aussi dans cette protéine des propriétés immunosuppressives, qui bloquent la défense immunitaire de la cellule pour permettre au virus de s'y installer, avant de se propager dans l'organisme. Les rétrovirus, comme le VIH/sida, utilisent la machinerie cellulaire pour se multiplier.

Une fois le mécanisme compris, les auteurs de l'étude ont pu identifier une zone cible sur la protéine de l'enveloppe virale, et ont modifié le virus, le privant ainsi de sa capacité à déjouer le système immunitaire. Ainsi altéré et privé de son arme, le virus a été neutralisé par les défenses immunitaires des animaux. Mieux encore : la version mutante ou désarmée du virus a été inoculée à une souris qui s'est trouvée ensuite « vaccinée » contre le virus naturel.

Cette découverte ouvre une nouvelle piste aux recherches pour des vaccins. Cette possibilité est d'autant plus prometteuse que la vaccination obtenue s'avère particulièrement efficace. « La réponse immunitaire est plus de 10 fois supérieure lorsqu'on utilise ces protéines mutées à la place des protéines d'origine du virus », précise Thierry Heidmann, principal auteur de cette étude.

Chez l'homme, deux rétrovirus, nommés HTLV et XMRV, sont associés à des cancers, respectivement la leucémie et le cancer de la prostate. Ces rétrovirus possèdent des propriétés analogues au virus du rongeur étudié, selon les chercheurs.

Les travaux de cette recherche sont publiés dans les comptes rendus de l'Académie des sciences américaine, les PNAS.

http://www.radio-canada.ca/ 12 février 2010

Un grand merci Zed pour cette information ! Au plaisir de te lire ici et sur ton Blog Air fou...

Grossesse et IVG chez les mineures

Prenant acte des disparités régionales en matière d'IVG relevées par un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales, Roselyne Bachelot explique, dans une interview accordée à "20 Minutes", qu'elle va demander aux Agences Régionales de Santé "de mailler le territoire pour que toutes les femmes puissent bénéficier d'une prise en charge précoce", c'est-à-dire à moins de cinq semaines de grossesse, ce qui permet une IVG médicamenteuse. Des actions de prévention vont également être mises en place, en particulier à destination des adolescents. Les mineures auront d'une part "la possibilité de consulter gratuitement et anonymement un médecin généraliste pour accéder à la contraception". Une campagne d'information sera par ailleurs menée auprès des jeunes. "Deux tiers des jeunes filles pensent qu'elles ne peuvent pas tomber enceintes lors des premiers rapports sexuels", ou sont mal renseignées concernant la contraception, souligne la ministre. "C'est un problème à prendre au sérieux" car "30 000 mineures avortent chaque année", rappelle-t-elle.

20 Minutes - 29/01/10

Un rappel sur la contraception c'est utile, soit, mais… la jeune fille qui prendra la pilule se sentira protégée. Protégée ? Oui mais de la grossesse uniquement. N'oublions pas le Sida et les autres MST (Maladies Sexuellement Transmissibles). La campagne de sensibilisation doit impérativement en tenir compte. J'ose espérer que cela sera fait en ce sens !

vendredi 12 février 2010

GPA : Gestion Pour Autrui... Projet de loi en France

Les parlementaires de gauche et de droite ont déposé au Sénat deux projets de loi parfaitement identiques en faveur de la Gestation Pour Autrui, qui pourrait être autorisée pour les couples de sexes différents, en âge de procréer et ensemble depuis plus de deux ans. La femme de ces couples devra être "dans l'impossibilité de mener une grossesse à terme" ou courir un risque médical à être enceinte, pour pouvoir prétendre à une GPA.

Libération - 29/01/2010

jeudi 11 février 2010

Exposition d'orchidées à Bourg-La-Reine Mars 2010








L'Association
Orchidée 75
et
la Ville de
Bourg-la-Reine
(92)







vous invitent à découvrir le monde vaste, coloré et fascinant des orchidées, avec des espèces venues de tous les continents présentées dans des décors exotiques


EXPOSITION D'ORCHIDEES
LES 5-6-7 MARS 2010

Salle Les Colonnes
51 bd du Maréchal Joffre
92340 Bourg-la-Reine 
  • ateliers d'initiation à la culture
  • démonstrations de rempotage en pot ou en vase
  • informations et conseils par des orchidophiles passionnés
  • panneaux didactiques pour connaître cette immense famille
  • conférences et projections
  • espace librairie très complet et séances de dédicaces
  • producteurs proposant un vaste choix d'orchidées
  • artistes et artisans exposant leurs créations autour des orchidées
  • tombola gratuite journalière
  • participation de l'Association Française des Amateurs de Bonsaï
Pour venir nous voir :
Salle Les Colonnes - 51 bd du Maréchal Joffre - 92340 Bourg-la-Reine
Voiture : de Paris par RN 20 à 15 mn de la Porte d'Orléans
Parking : 66 bd du Maréchal Joffre
RER : ligne B - Station : Bourg-la-Reine - à 200 m de la Salle
Bus : lignes 172-197-291-390

Pour nous contacter :
Orchidée 75 - 22 av. de Laumière - 75019 Paris
Courriel : orchidee75expo@free.fr

mercredi 10 février 2010

Les Oméga-3 utiles contre la dépression et les troubles de l'humeur

On connaissait déjà les bienfaits des Oméga-3 en termes de réduction du risque cardiovasculaire. Deux chercheurs de l'Inra viennent aussi de démontrer leur rôle dans la prévention et le traitement de la dépression et des troubles bipolaires. En comparant les résultats d'études réalisées au cours des douze dernières années, Pierre Astorg a mis en évidence un lien entre de bas niveaux d'EPA et de DHA (les acides gras du poisson) dans le sang et la majoration du risque dépressif. Ils ont également comparé les taux de dépression du Japon, dont les habitants sont de grands consommateurs de poissons, avec ceux de pays européens qui consomment plus de viande. Les chiffres confirment leurs observations. La meilleure prévention contre les troubles dépressifs et de l'humeur serait donc, selon Pierre Astorg, de "manger du poisson gras deux ou trois fois par semaine, et de ne pas hésiter à consommer des compléments alimentaires riches en Oméga-3, à raison de 1 à 2 g par jour". Sylvie Vancassel a comparé deux groupes de souris, l'un carencé en Oméga-3, l'autre pas. Ses conclusions sont claires : les souris carencées présentent des signes de stress, d'anxiété, et mémorisent moins bien que celles du groupe ayant bénéficié d'un régime riche en Oméga-3. Pour autant, "des preuves solides manquent encore et on doit maintenant réaliser des essais cliniques de grande taille", nuance Pierre Astorg.

Aujourd'hui en France - 27/01/10

mardi 9 février 2010

Innovations thérapeutiques : bilan 2009 du Leem

D'après les derniers chiffres du Leem, quarante-deux innovations ont été lancées en 2009 sur le marché pharmaceutique français. Vingt-quatre d'entre elles sont de nouveaux produits, le reste étant constitué par de nouvelles indications ou par des améliorations de produits existants. "En comparaison du bilan 2008, les avancées de l'année 2009 couvrent un éventail plus vaste de champs thérapeutiques : quinze contre huit en 2008", commente le Leem. Les vaccins restent "le fer de lance de l'innovation thérapeutique", rappelle "Les Echos". Le domaine de l'infectiologie a rassemblé onze innovations en 2009, contre neuf pour celui de l'oncologie. "Les Echos" cite quelques unes des "vraies" innovations de l'année dernière, comme le traitement du déficit constitutionnel en fibrinogène, une maladie rare, mis au point par le laboratoire LFB, ou encore les quatre vaccins contre la méningite conçus par Wyeth, Novartis, Baxter et GlaxoSmithKline. Le Leem se félicite par ailleurs du nombre grandissant de nouveaux traitements des différentes pathologies pouvant toucher le plus jeune âge, comme le syndrome de Lennox-Gastaut ou certaines formes lourdes d'épilepsie.

Les Echos - 26/01/2010

lundi 8 février 2010

Adolescents et cancer

Avec 700 nouveaux cas et 400 décès par an, le cancer est la troisième cause de mortalité des 15-24 ans en France, derrière les accidents et les suicides. Notre pays ne propose cependant aucune prise en charge spécifique aux adolescents. C'est pour pallier ce manque qu'une structure d'une quinzaine de lits va être créée à Marseille, dans l'enceinte de l'ancien hôpital Salvator. Financée par le ministère de la Santé et l'INCa, le projet est piloté par le pédopsychiatre Marcel Rufo.

Aujourd'hui en France - 29/01/10

dimanche 7 février 2010

Le cancer : une sacrée expérience !

Ecrire peut-il servir à vaincre le désespoir et l'angoisse quand on a un cancer ? Comment réagir à l'attente incertaine et insupportable d'être guéri? C'est ce que fait Sylvia Tabet, peintre et écrivain, atteinte d'une tumeur au sein, en décrivant sa vie de tous les jours, pour tromper l'ennui de ses sept semaines de radiothérapie à l'Institut Curie.



Entre récit et journal intime, l'auteure laisse errer ses pensées qu'elle nous livre depuis les rues attenantes à l'hôpital, en passant par la salle d'attente, jusqu'à la machine à rayons, "Orion". De là, naît un témoignage étonnant sur un autre ordinaire, celui que crée et impose la maladie. Dans ce microcosme provisoire, le cancer perd son caractère exceptionnel ; il devient un élément de référence du quotidien. "Mon travail c'est de me soigner. C'est un travail à part entière", écrit-elle. Les "collègues" sont les autres patientes. Les autres, exclus du cadre, sont des intrus de ce monde intérieur.

Nulle part l'auteure ne dramatise ni ne sombre dans le suspens ou le voyeurisme. Il ne s'agit pas d'un récit sur l'horreur que représente un cancer. Les détails pathétiques et tragiques, les descriptions morbides sont soigneusement évités. Les titres des chapitres évoquent à peine la réalité du corps au travers des "brûlures" ou des "traces", seules indications des effets du traitement. L'univers hospitalier est réduit à la salle d'attente pleine de femmes qui se plaignent du temps long, qui lisent des magazines dont elles découpent les recettes de cuisine... L'impression de quotidien est suspendue par intermittence quand passe un enfant malade.

Ainsi, plutôt que de plonger dans le monde de la maladie, Sylvia Tabet nous entraîne dans le questionnement que suscite le fait d'en être atteint.

Pour accompagner sa guérison, elle plonge à l'intérieur de cette idée de cancer pour mieux l'extraire d'elle-même et comprendre cet élément étranger. La tumeur suscite aussi de nombreuses réflexions, sur Marie Curie, sur la famille. Elle lui fait penser à cette femme frappée d'un cancer, juste à l'endroit où elle portait l'étoile jaune. Avoir un cancer, est-ce porter l'idée de mort en soi ?

On lira ce récit avec un regard différent et neuf sur cette maladie. Loin de la métaphore du crabe mortifère, l'auteure rappelle qu'aujourd'hui on en guérit, et qu'elle peut - comme c'est ici le cas - ne constituer qu'une étape, une expérience.

Les Patientes de Sylvia Tabet, La Découverte, 218 p., 13,50 €

Lemonde.fr 31 janvier 2010

samedi 6 février 2010

L’isolement social et le cancer du sein

Une nouvelle étude – sur des rats – montre que l'isolement peut accélérer la croissance du cancer du sein. A l'inverse, cela veut aussi dire que le fait de rester relié aux autres peut la ralentir. Aucun stress n'est plus violent pour un être humain que d'être rejeté et isolé du groupe. Visiblement, c'est vrai aussi pour les rats. Quand des rats femelles sont séparées de leur groupe peu de temps après la naissance puis élevées en isolation, elles sont particulièrement susceptibles au stress. Elles développent aussi trois fois plus de cancers du sein que les femelles qui vivent au sein d'un groupe, et leurs tumeurs sont plus grosses et plus agressives.

La chercheuse Gretchen Hermes, de l'université de Yale, attribue ces résultats aux effets du stress de l'isolement sur la physiologie. Les femelles isolées produisent beaucoup plus de corticostérone, une hormone du stress de la famille du cortisol. Or, les cellules mammaires ont des récepteurs pour cette hormone. Hermes est convaincue que la corticostérone est capable de nourrir la croissance des cellules cancéreuses.

Chez les humains, on sait de fait que l'isolement social est un risque majeur pour la santé, plus grave, par exemple, que le fait de fumer. Et l'isolement est sans doute un facteur plus important que « le stress » en soi. Une étude australienne avait montré il y a quelques années, que les femmes ayant vécu un stress majeur n'avaient pas de risque plus élevé que la moyenne de faire un cancer du sein dans les années qui suivent. Les femmes qui n'avaient pas de relation intime, que ce soit la présence d'un partenaire ou simplement le lien avec des ami(e)s, n'étaient pas, elles non plus, plus à risque. Mais les femmes ayant vécu un stress majeur et qui n'avaient aucun soutien émotionnel dans leur vie avaient, elles, 9,5 fois plus de risque d'être diagnostiquées avec un cancer du sein.

Et dans une autre étude, américaine cette fois, que j'ai déjà citée dans ce blog, des infirmières qui ont été soignées pour un cancer du sein avaient quatre fois moins de risque de mourir de leur cancer pendant la durée d'observation de l'étude si elles avaient « au moins un ou deux amis sur qui compter » (Dans cette étude, le fait d'avoir ou non un mari n'avait aucun effet sur la survie… seuls les amis, souvent des amies, faisaient la différence.)

Au total, cette nouvelle démonstration, chez lez rats, de l'influence du lien aux autres, nous rappelle l'importance de ne pas se laisser sombrer dans l'impuissance ou le désespoir face à la maladie. Au contraire, notre physiologie semble capable de nous protéger contre une bonne partie des effets négatifs des facteurs de stress inévitables de la vie. Il faut pour cela d'apprendre à demander un peu d'aide aux personnes autour de nous, celles qui sont le plus capables de nous en donner. Et, surtout, il faut veiller à ne pas rester isolé. Lorsque notre cœur et notre corps se sentent reliés aux autres, ils stimulent notre capacité à mieux résister à la maladie.

Cet article sur l'isolement social et le cancer du sein est rédigé par David Servan-Schreiber et publié sur le site http://www.guerir.com/

vendredi 5 février 2010

Epidémie de grippe A en France : bilan de la SRLF

Le Pr. Bernard Régnier, du service de réanimation médicale et infectieuse de l'hôpital Bichat, a constaté, lors du congrès de la Société de Réanimation de Langue Française (SRLF), qui s'est tenu à Paris du 20 et 22 janvier, que l'épidémie de grippe A a été comparable en intensité aux "vagues hivernales" de grippe saisonnière "des deux décennies précédentes". Le fait que le virus affecte des personnes jeunes et la nature de ses formes graves, requérant la réanimation, sont des différences qui ont aussi été soulignées. En vertu du nombre de cas recensés en France au cours des quatorze semaines qu'aura duré l'épidémie, on peut considérer "qu'entre 20% et 30% de la population métropolitaine serait immunisée", indique ce spécialiste. Sur les 3 à 6,5 millions de personnes ayant présenté une forme clinique de grippe, selon les chiffres des différents réseaux de surveillance coordonnés par l'InVS, près de 1 200 patients ont été admis dans un service de réanimation (dont 20% sans facteur de risque préalable), et 258 sont décédés. Le bilan montre "l'étendue de nos lacunes sur de nombreux aspects de la grippe", selon la SRLF et plus particulièrement en ce qui concerne les "déterminants de la circulation virale dans une population et les stratégies de maîtrise ou d'atténuation".

Le Monde - 25/01/2010

jeudi 4 février 2010

Radioscopie du stress

Michel Le Moal, membre de l'Académie des sciences et professeur de neurosciences à l'université Bordeaux II, évoque la question du stress dans un entretien accordé au "Monde". Ce concept scientifique né dans les années 30 est désormais passé dans le langage courant. Pour bien comprendre les mécanismes du phénomène, il faut distinguer les "stresseurs" (événements qui produisent une pression sur l'organisme et le psychisme) et le "stress" à proprement parler, c'est-à-dire la réaction psychobiologique à ces événements. Lorsqu'il reste modéré, le stress est un moteur qui permet une adaptation physique et psychique aux incessantes sollicitations de la vie. Les pathologies du stress ne surviennent que lorsque les stresseurs sont récurrents ou trop violents, donc impossibles à réguler par la réaction psychobiologique. Parmi ces pathologies, Michel Le Moal recense l'obésité, les douleurs ou fatigues chroniques, les troubles du sommeil, mais aussi les addictions et certaines dépressions. Mêmes si les stresseurs d'aujourd'hui ne sont objectivement pas plus nombreux ou violents qu'il y a quelques dizaines d'années, le rapport des individus à la société, devenu plus conflictuel, pourrait expliquer la recrudescence de ces pathologies. "Le citoyen actuel, qui a gagné en autonomie, a perdu les supports familiaux, sociaux, affectifs et religieux qui l'aidaient à amortir son stress. Seul face aux événements, son corps va lui révéler son malaise", résume le neuropsychiatre.

Le Monde - 25/01/2010

mercredi 3 février 2010

1 000 vertus sont attribuées à l'ail

Il est certes, l'allié de nos assaisonnements, mais l'ail serait-il aussi un médicament ? L'Histoire pourrait le laisser croire.

Dans l'Antiquité, les armées grecques et romaines l'utilisaient pour décupler leurs forces. Les Khirgizes considérés comme les descendants directs des hordes d'Attila, en font depuis tout temps une consommation pluriquotidienne. Et pendant la Seconde Guerre mondiale, l'ail permit aux Soviétiques de parer à la pénurie d'antibiotiques. Les médecins le surnommaient alors la "pénicilline russe".

L'ail appartient à la famille des alliacées, tout comme les poireaux, les oignons et la ciboulette. C'est prouvé, il contribue à diminuer la pression artérielle chez les hypertendus.

Selon une enquête publiée par l'Institut Américain de Recherche sur le Cancer en 2007, il réduirait aussi le risque de cancer du côlon. Consommé au quotidien, il évite les ballonnements intestinaux, facilite la digestion et, consommé cru, préviendrait efficacement les diarrhées. Mieux vaut le consommer cru et le plus frais possible, mais ne négligez pas pour autant l'ail en poudre, riche en magnésium, en sélénium et en vitamines B1, B2 et B6. Quant à l'ail cuit, il en faudrait 3 à 5 gousses par jour pour obtenir les effets d'une seule gousse d'ail cru.

mardi 2 février 2010

Les astrocytes, cellules essentielles pour la mémoire

Une équipe franco-britannique vient de publier, dans "Nature", les résultats d'un travail mené sur une famille de cellules gliales, présentes dans le système nerveux. Ces dernières, n'étant pas apparentées aux neurones, joueraient un rôle capital dans le processus de l'apprentissage. Il s'agit des astrocytes, "qu'on avait cantonnés à un rôle de nourrice et de femme de ménage [pour les autres cellules]. Mais depuis dix ou quinze ans, on commence à se rendre compte qu'ils ont un rôle plus important", expose Stéphane Oliet (CNRS), cosignataire de l'article. Cette piste s'avère d'autant plus importante que les astrocytes représentent 80% des cellules gliales, "une fois et demie le nombre de neurones de l'hippocampe". Les recherches sur la plasticité du cerveau pourraient maintenant se focaliser sur les "cellules accessoires plutôt que sur les cellules de la mémoire elles-mêmes", poursuit le chercheur.

Le Monde, 16/01/2010

lundi 1 février 2010

Cancer du sein : 3 verres d'alcool ou plus par semaine... Danger !

3 verres d'alcool ou plus par semaine augmentent de 30% le risque de rechute après un cancer du sein. Particulièrement après la ménopause ou en cas de surpoids. C'est ce que vient de démontrer une étude, menée en Californie sur près de 2 000 femmes en rémission d'un cancer du sein au stade I. Présenté au congrès sur le cancer du sein de San Antonio (Etats-Unis), ce travail a montré que vin, alcools forts et bière étaient tous trois en cause. Le premier plus particulièrement : le risque de rechute s'est avéré plus fréquent chez les femmes qui consommaient 2 verres de vin ou plus par semaine.